mercredi 16 septembre 2015

Le coq de Barcelos

Ce volatile est un emblème national et une icone touristique. Difficile de voyager au Portugal et de ne pas le rencontrer maintes fois.
Sa ville natale est Barcelos, dans laquelle il est omniprésent, et il doit son existence à une très vieille histoire. 




La légende.                                                                                                                                                                                                                                      
Un pèlerin galicien qui quittait Barcelos pour rejoindre Saint-Jacques de Compostelle se voit accusé de vol et condamné à être pendu. Se sachant innocent il demande comme dernier recours un entretien au juge qui s'apprêtait à manger un coq rôti. Celui-ci ne se laissant pas convaincre, le malheureux implore Saint-Jacques et déclare qu'en signe de sa bonne foi , au petit jour le volatile rôti se lèvera et chantera. Le miracle eut lieu et le pèlerin fût libéré de justesse. 
En souvenir et remerciement l'homme fait ériger un monument, le Cruzeiro do Senhor do Galo, qui se trouve aujourd'hui au musée archéologique de la ville.  

Le coq est pour les portugais synonyme de fierté et d'honnêteté
Il est représenté avec une grande crête et décoré avec des motifs variés mais toujours multicolores. 
Il est généralement façonné en plâtre, décliné dans toutes les tailles. Mais on le retrouve sous des formes multiples : magnets, sculptures, imprimé sur les tissus,  peint sur la céramique .... et bien d'autres encore ...
Quel est le touriste qui n'en ramène pas un dans ses valises !




dimanche 25 janvier 2015

Bilan touristique 2014

Le Portugal ainsi que l’Espagne, ont attiré un nombre records de visiteurs étrangers en 2014, confirmant le rôle du secteur du tourisme dans la reprise économique de ces deux pays de la péninsule ibérique, durement touchés par la crise.  
Des plages de sable fin de l'Algarve en passant par les ruelles de Lisbonne, le constat est le même: 2014 aura été un excellent cru.  «Une année historique en termes de nombre de touristes, nuitées hôtelières et recettes», proclamait le secrétaire d'État portugais au Tourisme, Adolfo Mesquita Nunes.
Au Portugal, le secteur a battu un record avec 15,1 millions de touristes entre janvier et novembre 2014, dont 8,9 millions d'étrangers, contre 14,3 millions pour l'ensemble de l'année 2013.
Le  Portugal continue de bénéficier des effets du printemps arabe de 2011, qui a détourné une partie des touristes de pays comme l'Égypte ou la Tunisie. 
En 2015, «le Portugal devrait profiter du fait que c'est un pays très calme, un critère de plus en plus pris en compte par les touristes», note le président de l'Association hôtelière du Portugal.
           «Ici on se sent en sécurité, pendant la journée comme le soir. C'est une ville à taille humaine,                avec des gens sympathiques», ajoute ce fonctionnaire de Lille âgé de 58 ans.

           «Normalement on allait toujours en Égypte en janvier, mais on a été découragés par la                        menace des djihadistes», confie Alain Boquelet, venu à Lisbonne en couple.

vendredi 5 décembre 2014

La chute des maîtres du Portugal

Depuis l'été dernier, les mises en examen pour corruption et blanchiment se succèdent aux plus hauts degrés de l'Etat portugais.

Les portes de la prison pour VIP d'Evora se sont ouvertes le 25 novembre 2014 pour laisser entrer l'ancien Premier ministre du Portugal José Socrates, au pouvoir de 2005 à 2011. 
L'établissement a également accueilli la semaine dernière le chef de la police des frontières du pays et, quelques mois auparavant, Armando Vara, l'ancien ministre adjoint.
La détention provisoire de Socrates a été appliquée quatre mois après la libération conditionnelle de Ricardo Salgado [ex-président de la Banco Espírito Santo (BES)].
Elles ont été toutes deux décrétées par le même juge et les deux hommes sont accusés des mêmes délits : fraude fiscale et blanchiment. 

L'un est le politicien qui a dirigé le pays avec la majorité absolue de 2005 à 2009, l'autre était le 'premier banquier', l'administrateur de la famille la plus influente du pays, les Espírito Santo.


L'ère Socrates : "Une époque terrifiante" 
Les symboles de ces temps heureux sont tombés en quatre mois. "Le pays était joyeux, tout était merveilleux, il y avait du travail pour tout le monde", se souvient l'économiste João Duque. Ces cinq années de luxe ont commencé avec l'obtention de la majorité absolue par le socialiste. "Socrates était le grand promoteur et Salgado le grand banquier. Il y avait là une réunion d'intérêts qui bénéficiait aux deux parties", poursuit Duque. 
"Le pays a vécu une époque terrifiante", explique Jose António Saraiva, directeur de l'hebdomadaire Sol, que Socrates a essayé de fermer. "Socrates avait réuni cinq pouvoirs dans ses mains, une configuration sans précédent dans une démocratie européenne : le Parlement, le gouvernement, les médias (endettés auprès de la banque) la justice et la banque.

Une entente parfaite entre le banquier et le politique 
Le premier gouvernement de Socrates a lancé d'importants travaux publics, qu'il a fallu financer. "La BES et d'autres banques lui ont prêté l'argent nécessaire parce que le rendement était bon et qu'elles avaient les garanties de l'Etat", explique João Duque. 
Socrates démissionne en mars 2011 et remet les clés du pays aux fonctionnaires de la troïka (FMI, BCE et CE) qui dirigent le sauvetage économique du pays. Il emporte avec lui la réputation acquise dans ces années heureuses ; ceux qui lui succèdent héritent de la facture.

Suspicions de blanchiment depuis dix-sept ans
Le directeur du Sol se souvient de ses déjeuners avec lui. "C'était un menteur pathologique », raconte-t-il.
Socrates flirtait avec les suspicions de blanchiment et de trafic d'influence depuis dix-sept ans. Même son diplôme d'ingénieur, obtenu à presque 40 ans, soulevait des soupçons tout à fait fondés.

mardi 2 décembre 2014

Citation voyage André Suarès

" Le voyageur est encore ce qui importe le plus dans un voyage"

André Suarès ( 1868-1948)  poète et écrivain français


lundi 29 septembre 2014

L'huile d'olive

L’huile d’olive provient de l’écrasement du fruit de l’olivier, l’olive, qui fait partie des la famille des oléacées. 
La culture des oliviers s’appelle donc l’oléiculture. Elle est connue depuis la plus haute Antiquité.

Culture
L’olivier est un arbre rustique, indifférent à la nature du sol, mais exigeant en lumière.
C’est un arbre méditerranéen par excellence. Il se développe dans les climats chauds et supporte bien la sécheresse. A l'inverse il craint l'excès d'eau. 
Néanmoins il résiste à des températures hivernales de -10 à  -12 ° ce qui fait qu’il pousse également dans les régions continentales.
Il existe un nombre important de variétés d’oliviers comme pour les crus de vins.

Production
L’Espagne est de loin le plus gros producteur mondial d’olives, suivi par l’Italie et la Grèce. Le Portugal arrive en 4ème position en Europe.

Consommation
L’huile d’olive peut être utilisée aussi bien crue que cuite (jusqu’à 210 °). Egalement en cosmétique (Vit. A).
Les pays de forte consommation sont la Grèce ( 20 l/an/habitant) , la Lybie (16), l’Italie (12), l’Espagne (10), le Portugal (5). La France a un indice de 0,4 !
Elle est riche en acides gras insaturés ( protection des vaisseaux sanguins) et en polyphénols ( antioxydants). Dans les années 1990, la découverte des effets bénéfiques sur la santé ( régime crétois) ont fortement relancé sa consommation, donc sa production. 
De nombreux qualificatifs la décrivent :  
          • concernant sa couleur : jaune clair –jaune d’or – jaune verdâtre –vert brunâtre   
                  • concernant son caractère : amer – piquant -sucré
          • concernant sa saveur : fruité - pomme verte - amande - fruit rouge - figue

Fabrication
L’obtention d’un litre d’huile nécessite 4 à 10 kg d’olives suivant la variété et son niveau de maturité.
On distingue 3 catégories d’huile :
1 - Huile d’olive extra-vierge (HOEV), la meilleure. Procédé d’extraction mécanique à froid. Pur jus de fruit. 
       Aucun défaut et taux d’acidité inférieur à 0,8%
       2 - Huile d’olive vierge ( HOV). Procédé d’extraction mécanique à froid.
      Quelques défauts et taux d’acidité peut monter jusqu’à 2%
       3 - Huile d’olive courante, c’est un mélange.  HOEV et HOV à hauteur de 10 à 20 % maximum. 
      Les 80 à 90 % restants sont de l’huile raffinée qui a subi un traitement chimique pour gommer ses défauts. 
      Très présente chez les hard discounteurs !

Huile d’olive (Azeite) et Portugal
Le Portugal est un grand producteur, vous aurez tout le loisir de croiser nombre d’oliviers sur votre route.
C’est également un grand consommateur et l’huile d’olive vient invariablement parfumer la cuisine portugaise. Vous la retrouverez sur toutes les bonnes tables !
Le pays possède 6 régions à l’appellation d’origine protégée (AOP: Trás-Os-Montes, Beira Interior, Ribatejo, Moura, Alentejo Interior et Norte Alentejan

A ne pas manquer lors de votre voyage
Musée de l’Huile d’Olive ( Museu do Azeite) à Belmonte , située à 25 km de Guarda près de la frontière.
Musée de l’Huile d’Olive et son pressoir (Museu do Azeite-Lagar de Varas do Fojo) à Moura en Alentejo.
Pressoir - Musée ( Lagar – Museu do Palacio Visconde d’Olivã) à Campo Maior situé au sud d’Elvas en Alentejo également mais près de la frontière.

mercredi 3 septembre 2014

Citation philosophique Confucius

«  Le plus grand voyageur est celui qui a su faire une fois le tour de lui-même. »         

Confucius , né Qiu Zhongni  ( 551 av.JC - 479 av.JC) philosophe chinois

mercredi 6 août 2014

Les queijadas de Sintra

Sintra est une ville féerique qui ne manque pas de sites touristiques. 
... Palacio nacional - Castelo dos mouros - Palacio de Pena - Quinta da Regaleira - Convento dos capuchos - Palacio de Monserrate ....  D'ailleurs les voyageurs ne s'y trompent pas, car les rues de la cité s'emplissent dès le petit matin pour ne se vider que le soir venu.
Mais les merveilles de Sintra ne se limitent pas à toutes ces beautés qui font briller les yeux des promeneurs. Il serait dommage de passer à côté d'une autre petite merveille, gustative cette fois, et de ne pas s'arrêter dans une pâtisserie pour goûter son exquise spécialité : les queijadas dits de Sintra. 

Ce sont des petits gâteaux à base de fromage blanc, de farine de blé, de sucre, d’œufs et de cannelle. 
Il est noté que la recette remonte au 13ème siècle. Mais on peut imaginer qu'elle est bien plus ancienne encore , datant des conquêtes arabes, car l'étymologie du mot vient de l'arabe "Quyyata". On dit qu'à une certaine époque ces petites friandises ont parfois servi de monnaie d'échange !
Cette spécialité gourmande a ensuite profité de l'essor du chemin de fer pour se faire connaitre et se répandre comme une traînée de poudre. Aujourd'hui sa renommée a largement dépassé les frontières ...
La recette ancestrale et le savoir faire indispensable sont détenus et farouchement conservés par une association restreinte, "fabricas das queijadas de Sintra", qui seules assurent l'authenticité et la qualité du produit. Si de nombreuses tartelettes sont vendues un peu partout dans la région, il faut retenir que la recette est copiée ... mais ... jamais égalée !

Deux institutions d'excellence à Sintra fabriquent et vendent sur place de délicieux queijadas.
           1 - Casa Piriquita.  
                 Rua das Padarias, 1 et 18     (  219 230 626   Ouvert tlj. sauf mercredi . 9h-22h 
                 Il faut faire la queue avec son numéro d’attente avant d'être servi.  
           2 - Fabrica das Verdadeiras Queijadas de Sapa . 
                 Avenida Volta do Duche                 ( 219 230 493    Ouvert tlj. sauf  lundi . 9h-19h
                 Il est possible de déguster les pâtisseries sur la terrasse avec un café. 

Il est bon de savoir ...
Les queijadas se conservent très bien durant un peu plus de deux semaines. 
N'hésitez pas à en faire provision pour la suite de votre voyage et ... pourquoi pas ... en rapporter dans vos bagages pour les offrir à ceux que vous aimez.

lundi 28 juillet 2014

Le Portugal, un paradis fiscal ...

... pour les retraités  

Les retraités Français qui choisissent de s'installer au Portugal après leur vie professionnelle bénéficient d'une fiscalité particulièrement avantageuse. Depuis le 1er janvier 2013, les pensions des résidents portugais touchant des retraites étrangères sont exonérées d'impôts. 
Vos pensions de retraite seront totalement exonérées au Portugal et non imposables en France, en vertu de la convention fiscale franco-portugaise. Mais à condition de n'y avoir jamais résidé au cours des cinq dernières années et d'y demeurer au moins six mois dans l'année, vous bénéficierez du régime des résidents non habituels. 
Sauf pour le cas des fonctionnaires retraités, car la France garde le droit d'imposer les pensions qu'elle verse. 

10 ans d'exonération fiscale
Les revenus dits passifs (intérêts, dividendes, redevances, gains en capital, revenus immobiliers) de source étrangère perçus par les résidents non habituels sont également exonérés d'impôt au Portugal. Ces revenus restent imposables en France sous la forme d'une retenue à la source variant entre 5 et 15 %. De plus, les plus-values mobilières sur les portefeuilles restés en France, y sont exonérées. 
Seul inconvénient à ce régime fiscal d'exonération : il ne s'applique que pendant dix ans. Passé ce délai, les personnes en ayant bénéficié tombent sous le régime de droit commun portugais et supportent l'impôt sur le revenu avec un taux marginal d'imposition qui peut atteindre 46,5 %. 
Quant à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), il n'existe pas au Portugal. Vous ne serez taxé en France que si le patrimoine conservé dans l'Hexagone dépasse le seuil de 1,3 million d'euros, étant précisé que l'épargne financière des non-résidents n'est pas taxée.  

Un bémol pour les droits de succession
Par ailleurs, le droit portugais prévoit que la loi applicable à une succession est celle du pays dont le défunt avait la nationalité au moment de son décès. Soit la loi française pour les retraités hexagonaux. 
Au Portugal, il n'y a pas de droits de succession. Il n'y aura à régler que les frais de notaire.
En l'absence de convention sur les successions entre les deux pays, le fisc français appliquera l'article 750 ter du Code général des impôts. Il prévoit que lorsque les bénéficiaires de la succession résident en France, tous les biens du défunt, en France ou hors de France, sont imposables en France. Vos enfants seront donc taxés comme si vous n'aviez jamais quitté la France. 

dimanche 13 juillet 2014

Les amants tragiques du Portugal

Le monastère d'Alcobaça est un joyau de l'art gothique cistercien classé au patrimoine de l'humanité depuis 1989. Son église, l'Igreja de Santa Maria, est l'une des plus impressionnantes du pays. 
Dès le porche franchi on est saisi par l'ampleur et la majesté de la nef, longue de 106 m, et peuplée d'une forêt d'interminables colonnes.  

Puis, l'on découvre les tombeaux royaux admirablement ciselés de Pedro Ier et d'Inès de Castro qui se font face pour l'éternité, êtres toujours chers dans le cœur des portugais. 
Ceux-là même qui inspirèrent librement poètes et  dramaturges ... 
Henri de Montherlant fit d'Inès son héroïne dans sa célèbre pièce de théâtre "La Reine Morte" écrite en 1942.
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Mais qui sont ces personnages de légende qui ont traversé les siècles pour arriver jusqu'à nous ?
L'histoire se déroule au 14ème siècle dans un état portugais encore jeune, au sein de la cour royale installée dans le palais de Coimbra (qui deviendra plus tard l'université).
Le roi Afonso IV arrange pour son fils, l'infant Pedro, un mariage avec une princesse espagnole, Constance de Castille. Celle-ci arrive accompagnée d'Inès de Castro, bâtarde mais issue d'une puissante famille, fille légitime d'un grand seigneur galicien, cousin germain du roi de Castille.
Très vite Pedro tombe éperdument amoureux de la belle Inès et délaisse son épouse. Le roi ordonne son renvoi en Espagne, mais l'année suivante, en 1346, Pedro ramène sa dulcinée et l'installe à proximité de la cour pour vivre pleinement sa passion. De ces amours illégitimes naquirent 4 enfants. La reine quant à elle mit au monde 1 fils, Fernando, puis mourut en couches en 1354.
1355 - Inquiet pour l'avenir de la dynastie, de la mauvaise opinion du peuple et de l’influence des Castro sur son fils, le roi décide de supprimer la maîtresse. Trois hommes sont désignés et le 7 janvier , Inès est décapitée. Elle a 34 ans. Fou de colère et de chagrin, Pedro entre en guerre contre son père, aidé des frères d'Inès, puis assez vite accepte la paix en guise de "pardon". 

1357 - Le vieux roi  meurt et le fils accède au trône sous le nom de Pedro Ier. 
1360 - Après trois années, Pedro signe sa vengeance et fera entrer son histoire dans les mythes... 
         • Il exige l' extradition de deux des trois assassins puis les fait exécuter cruellement. 
            Il déclare avoir épousé en secret son amante six ans auparavant et la déclare reine.
            • Il fait construire deux superbes tombeaux en marbre blanc dans la somptueuse église d'Alcobaça
            Il transfère de Coimbra dans l'un d'eux le corps de sa bien-aimée, lors d'une fastueuse cérémonie.                             (Pedro rejoindra le 2ème à sa mort en 1367)
La légende raconte que le cadavre fut ceint d'une couronne, enveloppé d'un manteau pourpre et assis sur le trône; et que le Roi Pedro obligea tous les gens de sa cour à se déplacer pour baiser la main de la "Reine".

Les historiens se questionnent ...
1 - Qui était réellement Pedro ?  Un amant passionné ou ... un psychopathe immature, brutal et cruel ...
2 - Qui était Inès ?  Une femme passionnée ou ... une intrigante malheureuse ... 
3 - Pourquoi ce mythe ?  Né deux siècles après les événements sous la plume du grand Camões,  poète     
      vénéré par le peuple portugais et dont les écrits glorifient l'histoire de la nation,  il introduit la tragédie 
      amoureuse dans l'héritage culturel du Portugal. 

dimanche 6 juillet 2014

Un petit village bien singulier ...

Quiconque découvre ce village, une dizaine de km au sud  d'Aveiro, tombe sous son charme !

Situé sur une mince langue de terre, entre le pacifique et la ria, à deux pas de la mer mais tourné vers le fleuve, Costa Nova est une petite station balnéaire protégée du vent qui aligne sagement une ribambelle de maisons guillerettes, le long d'une esplanade bordée de palmiers. 

Naguère il était un village de pêcheurs, et les petites constructions traditionnelles
appelées "palheiros, abritaient les hommes et leur équipement.
Puis vint l'époque des loisirs et les baigneurs affluèrent sur la belle plage de sable fin toute proche. Les pêcheurs prirent l'habitude de louer l'été leur habitation.
Un jour surgit l'idée de peindre les planches extérieures avec des couleurs vives, rappelant la polychromie des bateaux 'moliceiros" qui naviguaient sur les eaux de la ria. Idée de génie ... pour notre plus grand plaisir...
Aujourd'hui Costa Nova est un coquet village admirablement bien restauré
La plupart des maisonnettes sont striées de bandes verticales ou horizontales, bleues, vertes , jaunes , rouges ou brunes. L'ensemble est saisissant, et lui confère sa caractéristique propre.                                                                                                                                 
Que vous y passiez quelques heures ou plusieurs jours, vous aimerez:
                • vous promener tranquillement le long des berges 
                • parcourir la ville en vélo                   
                • faire un mini-golf à l'ombre des arbres
                • courir les magasins et dîner dans une échoppe  
                • assister à la vente quotidienne des poissons 
                 prendre un bain de mer ou vous perdre dans les dunes à la tombée du jour ....   

lundi 30 juin 2014

Sauté de veau façon Lisbonne

Ce plat régional facile à réaliser est succulent
Il a beaucoup de caractère compte-tenu de l’ajout de Porto et de chorizo. Il saura surprendre vos papilles de part ses saveurs venus d'ailleurs. 

 Difficulté : vvv  
 Temps de préparation :15 mn
 Temps de cuisson : 90 mn

Ingrédients (pour 4 personnes)
600 g de morceaux de veau pour « sauté ou blanquette » 
1 chorizo extra-fort coupé en rondelle
8 belles pommes de terre épluchées et coupées en deux
20 olives noires
1 petite boîte de concentré de tomates
1 boite de pulpe de tomates
1 verre de Porto rouge + 1 verre d’eau
1 oignon - 1 gousse d’ail - sel et poivre - herbes
  
1.   Faire roussir l’oignon émincé dans une cocotte avec un peu  d’huile d’olive. Réserver. 
2.  Faire dorer la viande. Remettre les oignons.  
3.  Verser sur la viande l’eau et le Porto.   
4.  Y délayer le concentré de tomates. 
5.  Ajouter tous les autres ingrédients : pulpe de tomates, ail, herbes, olives, chorizo, pommes de terre.   
6.  Saler (modérément à cause des olives) et poivrer.
7.  Poser le couvercle et laisser mijoter 1h30.  
8.  Vérifier l’assaisonnement et rallonger la sauce avec un peu d’eau si besoin.                                                                                      
Suggestions :
Préparer le plat la veille puis le réchauffer. Il n'en sera que meilleur.
On peut remplacer les pommes de terre par des carottes

lundi 23 juin 2014

Un manoir qui vaut de l'or

Le Nord du Portugal, montagneux, est sillonné par de jolies routes ondulantes qui laissent défiler un beau paysage verdoyant. Dans un périmètre restreint, de nombreuses villes attirent chaque saison un flot de touristes : Guimarães la première capitale, Ponte de Lima, Viana do Castelo, Braga, Amarante ... Dans chacune la ferveur religieuse reste très forte.
Le parc national de Peneda Gerês, l'un des plus vastes du pays, est parsemé de petits villages où le mode de vie est resté très rural et traditionnel. Circuits en voiture ou promenades pédestres sont un vrai régal. 

Il est une région où le travail de l'or a longtemps occupé les habitants et dont le savoir faire s'est transmis au cours des générations. Ici on filait l'or et les précieux bijoux créés se vendaient dans la coquette ville de Viana do Castelo. De belles demeures ont alors vu le jour...

Ce manoir familial du 17ème siècle est le témoin du riche passé. Il a été magnifiquement restauré en maison de charme et offre un jardin luxuriant avec vue sur les montagnes qui incite à la farniente. La douceur du lieu est si prégnante qu'on en oublierait presque de sortir ...  
Un petit atelier, toujours en activité, est attenant à un musée privé, et la maîtresse des lieux se fera un plaisir de vous servir de guide ....

La maison seigneuriale comporte 5 chambres indépendantes, une magnifique cuisine, un salon et une salle à manger. Elle se loue à la chambre mais peut faire le bonheur d'un rassemblement familial de 10 à 12 personnes


mardi 17 juin 2014

Les pousadas (prononcer Pôsadas)

Ce sont des établissements hôteliers de luxe spécifiques au Portugal, au nombre de 44 ce jour.
Elles se divisent en 2 catégories : 
   •  les pousadas régionales (25) qui s'inspirent de la région dans laquelle elles sont              implantées (charme - design - nature)
   •  les pousadas historiques (19) installées dans un édifice ancien réhabilité tout en            conservant son identité historique (château - forteresse - palais - couvent ...)  

Leur capacité d’accueil est volontairement réduite afin d'offrir un service d'extrême qualité et personnalisé. 
Leur objectif est d'exposer et de véhiculer le patrimoine portugais dans son sens le plus large:                                                                                     architecture - hospitalité - restauration.
Bon à savoir. Il est possible de venir simplement se restaurer ou boire un verre dans ces cadres prestigieux. 

Les pousadas sont parsemées sur l'ensemble du territoire, ce qui permet à certains privilégiés de découvrir le Portugal en passant de l'une à l' autre !
Si aujourd'hui elles sont majoritairement gérées par l'état, la tendance va vers une privatisation croissante. 

La pousada Santa Marinha à Guimarães passe pour être la plus belle du pays. 
Elle occupe un ancien couvent perché sur les collines de la ville, fondé en 1154 par Dom Alfonso Henriques, le premier roi portugais. Les bâtiments actuels datent d’une période allant du 15è au 18è siècle. 
L'ensemble est superbe et l'architecture se pare de sublimes azulejos
Un immense corridor voûté mène aux chambres et débouche sur une agréable terrasse couverte. Les salles à manger sont magnifiques et une cuisine gastronomique réputée y est servie. 
De vastes jardins et une grande piscine bien exposée agrémentent merveilleusement le séjour.

samedi 14 juin 2014

Citation philosophique A. Malraux

« La culture ne s’hérite pas, elle se conquiert. »

André Malraux (1901-1976), écrivain, homme politique et intellectuel français. 

mardi 10 juin 2014

La ville qui a du cœur

Viana do Castelo située en bord de mer près de la frontière nord du Portugal, est particulièrement gâtée par la nature. Elle bénéficie à la fois du fleuve Lima et de l'océan, et offre des paysages variés alliant la plaine à la montagne.  
Cette jolie station balnéaire fut très prospère au 16ème siècle grâce à ses constructions navales et son activité maritime avant d'être détrônée par Porto. Son riche patrimoine architectural ( palais - maisons manuélines ou renaissance) est le témoin de cette époque glorieuse. 
On la surnomme la "princesse du Lima".

Les habitants ont longtemps aimé se vêtir de costumes colorés richement brodés et se parer de bijoux en or. Un motif s'est imposé au cours des siècles pour devenir le symbole de la cité : celui du cœur, appelé simplement cœur de Viana.   
Ce dessin délicat se retrouve partout. 
Sur les boucles d'oreille et les pendentifs constituées d'or ou d'argent en filigrane vendues sans exception dans toutes les bijouteries . 
Mais aussi brodé sur les vêtements, imprimé sur les tissus, les sacs ou la vaisselle ... 

La ville reste dynamique. Elle possède un artisanat florissant et accueille des fêtes folkloriques réputées dans tout le Minho. L'occasion de danser joyeusement et ressortir les beaux habits traditionnels chatoyants.  
Tous ces articles se retrouvent en abondance dans les boutiques.
Une bonne adresse : Sandra  Largo João Tomas da Costa, 46      (  258 822 155   Ouvert tlj en août

vendredi 6 juin 2014

Des nouvelles de Ronaldo

Le sorcier vaudou le plus célèbre du Ghana a affirmé avoir provoqué les deux blessures du Portugais Cristiano Ronaldo. L’homme souhaite empêcher le Ballon d’Or de s’illustrer face au Ghana lors du Mondial.

A une semaine du début de la Coupe du Monde, le Portugal retient son souffle pour Cristiano Ronaldo. Le Ballon d’Or est atteint de deux blessures, une tendinite au genou et un problème musculaire à la cuisse.
Nana Kwaku Bonsam, un sorcier vaudou extrêmement populaire au Ghana, affirme qu'il avait prédit ces deux blessures au début de l’année.

« Je vous l’ai dit 4 mois auparavant que je travaillais sur Ronaldo sérieusement pour le mettre sur la touche pour le Mondial ou du moins contre le Ghana. Cette blessure ne peut être guérie par la médecine moderne, c’est spirituel. Aujourd’hui c’est le genou, demain, ce sera la cuisse, le lendemain autre chose » a-t-il expliqué sur une radio locale.
 Le sorcier a confié avoir conjuré un esprit en utilisant quatre chiens, des plantes et une mixture spéciale appelée « Kahwiri Kapam » Il a ensuite placé une photo et une caricature de Cristiano Ronaldo au centre, explique-t-il.

Incertitude sur son rétablissement
La blessure de l’attaquant Portugais l’a contraint à rester sur le banc lors du match de préparation contre la Grèce. Le samedi 7 juin, il ne pourra pas jouer contre le Mexique et sa participation contre l’Irlande mardi prochain est également incertaine.
Le Portugal affrontera le Ghana en première phase de la compétition le 26 juin prochain. 

jeudi 5 juin 2014

Les policiers portugais en colère

Des policiers portugais, remontés contre les coupes dans leurs salaires, ont trouvé un moyen inhabituel de protester: à l'aéroport de Lisbonne, ils accueillaient lundi les touristes avec le message
«Bienvenue au Portugal, un pays qui ne respecte pas sa police».

«Saviez-vous que le salaire de départ des policiers au Portugal n'est que de 800 euros. 
Chargés de la sécurité publique, ils sont démotivés et leur rendement est donc moindre», pouvait-on lire sur des centaines de tracts en cinq langues distribués aux voyageurs.
«Le but de l'opération est d'expliquer pourquoi les policiers portugais en ont marre. Nous avons subi des baisses de salaires allant jusqu'à 12%», a déclaré à l'AFP Armando Ferreira, président du Syndicat national de police (Sinapol).
Le Sinapol, s'est attiré les foudres du ministre de l'Intérieur Miguel Macedo: «cette action est vraiment lamentable. Le Portugal est une destination sûre», s'est-il emporté.
«La sécurité du pays n'est pas remise en cause. Nous sommes mal payés, mais nous assurons notre travail», a rétorqué Armando Ferreira.

Les réactions des touristes ont été mitigées, oscillant entre étonnement et compréhension.
  • «Cela ne donne pas aux touristes une impression de sécurité», a commenté une économiste iranienne dans la file pour les taxis à l'aéroport. «Et pour les salaires, c'est bien pire en Grèce!», a-t-elle ajouté.
  • «Un accueil de ce genre donne envie de prendre le premier vol de retour», a plaisanté un homme d'affaires français qui vit au Maroc «où les policiers sont payés l'équivalent de 300 euros».
  • Un retraité allemand de 72 ans, s'est montré plus compréhensif: «c'est tout à fait normal qu'ils veuillent attirer l'attention sur leur situation. En Allemagne, les policiers gagnent trois fois plus».

En 2013, les touristes étrangers ont dépensé plus de 9 milliards d'euros au Portugal.